Bagnères de Bigorre cité thermale
Depuis l’antiquité Bagnères de Bigorre est connue pour la qualité de ces eaux thermales, ce qui en fait aujourd’hui la première cité thermale des Hautes-Pyrénées. Chaque année de nombreux curistes viennent s’y reposer et la cité leur propose le cadre idéal en offrant un écrin de verdure et le grand air propice au repos.
Les Grands Thermes, établissement historique qui vient de fêter ses 200 ans en 2023, est le principal établissement qui accueille plus de 8000 curistes chaque année. Les spécialités des Grands Thermes de Bagnères de Bigorre sont la rhumatologie, les affections psychosomatiques et les voies respiratoires.
Un peu d’histoire
Bagnères de Bigorre et les thermes un destin étroitement lié
Les eaux chaudes bienfaisantes sont présentes sur toute la ville depuis plus de 2000 ans et reste aujourd’hui l’un des principaux marqueurs de son identité. Le nom même de Bagnères (banhera) signifie en occitan gascon « bain » ! L’histoire des thermes nous en dit long sur celle de la ville : Bagnères-de-Bigorre était, est et restera une ville thermale.
Quand les romains s’installent en Bigorre, ils découvrent les eaux chaudes, les exploitent, et construisent une ville. Le nom romain de Bagnères-de-Bigorre n’était pas Vicus Aquensis (ville des sources), mais Aquae Convenarum (la ville des Eaux de Convènes). Au Moyen-Âge, la ville fortifiée de Bagnères de Bigorre met à nouveau à profit ses sources thermales, et cette ville active compte alors une trentaine de bains privés et publics en activité.
Cette présence s’amplifie à la Renaissance. La passion que dévouent artistes et intellectuels à l’Antiquité va faire de Bagnères-de-Bigorre un lieu très à la mode. Jeanne d’Albret séjourne également dans la station. Elle sera rejointe par son fils, Henri IV, accompagné de sa femme, la fameuse Reine Margot.
Dès le XVIIème siècle, des habitants des environs, paysans ou marchands, viennent se faire soigner à Bagnères de Bigorre. Les petits établissements thermaux ne répondant plus aux attentes de la clientèle fortunée, la construction des Grands Thermes est entreprise. À son ouverture en 1828 (pose de la première pierre en 1823), ces bains privés se convertissent en lieux d’hébergement pour les curistes. Avec l’arrivée progressive de la voiture et l’invention de la sécurité sociale après 1945, la cure thermale se démocratise véritablement.
